Le port de Sète poursuit la dématérialisation de ses flux marchandises

0

Le port de Sète prolonge de 5 ans son partenariat avec l’éditeur de cargo community system MGI, pour fluidifier la circulation des marchandises. Toutes les parties prenantes devraient avoir accès en un point unique aux mêmes informations en temps réel. (Photo MGI/Sète)

Dans le cadre de son projet stratégique 2021-2025, le port de Sète Sud de France poursuit la digitalisation de son activité associée aux flux de marchandises qui transitent par son site, avec le CCS (cargo community system) Ci5 de son partenaire historique MGI. L’éditeur marseillais a été choisi à la sortie d’un appel d’offre de novembre 2019, avec un contrat d’une durée de 5 ans, qui prolonge un « partenariat historique ».Ce nouveau déploiement vise un double objectif : la modernisation du port et le développement durable.

La plateforme s’inscrit dans un processus de dématérialisation des procédures portuaires, mais aussi de fluidification de la circulation de l’information et des interactions entre les différentes parties prenantes du port languedocien. L’organisation des flux de marchandises est d’autant plus complexe qu’il s’agit de conteneurs, de remorques, de vrac et de bétail, avec des réglementations et des typologies de données hétérogènes.

IA, smart container, objets connectés

Avec Ci5, les agents et consignataires de navires, les transitaires, les transporteurs, les manutentionnaires, les douanes et l’autorité portuaire auront tous accès à une information à jour, homogène, en temps réel, sur une plateforme unique. La solution de MGI exploite pour ce faire, des technologies big data, objets connectés, intelligence artificielle, smart container et blockchain, toutes en open source. Elles autorisent une traçabilité des marchandises, l’analyse de l’activité avec de la BI, l’automatisation de certains processus, etc.

Le port de Sète voit aussi dans ce projet un moyen de réduire son empreinte carbone, d’abord par l’élimination de certaines procédures encore réalisées sur papier jusque-là, et par l’optimisation des flux proprement dite.

Emmanuelle Delsol

Partager

Commenter