Le port d’Anvers invite les industriels à tester les usages de la 5G sur son réseau

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En partenariat avec le port d’Anvers, Orange Belgique a lancé un pôle de test pour permettre aux entreprises industrielles d’évaluer le potentiel de la 5G. Des acteurs de l’industrie chimique comme BASF, Covestro ou Borealis participent à ce campus Industrie 4.0, explorant chacun différents cas d’usage.

Situé en Belgique, le port d’Anvers est l’un des principaux ports européens. D’une superficie de plus de 12 000 hectares, il accueille en moyenne 235 millions de tonnes chaque année et représente plus de 143 000 emplois. Pas moins de 900 entreprises sont implantées sur le port ou à proximité, avec une importante présence de l’industrie chimique et pétrochimique.

Fin 2019, le port a déployé avec Orange Belgique, Deloitte et ZTE un réseau 5G ouvert aux industriels. Un programme de co-innovation a été lancé pour permettre aux entreprises de tester la technologie. Dans le cadre de ce programme, dénommé campus Industrie 4.0, plusieurs industriels comme BASF, Borealis ou Covestro ont exploré différents cas d’usages autour de la 5G. Le réseau mis en place couvre l’ensemble du port. Quatorze sites y sont actuellement reliés. Il offre un débit de 1,42 Gb/s, avec une latence de 7 ms.

BASF met la 5G au service de la sécurité sur site

Le groupe chimique allemand a opté pour un usage axé sur la sécurité des collaborateurs présents sur les sites industriels : techniciens de maintenance, opérateurs, équipes médicales et de lutte anti-incendie. « Tous ces acteurs ont besoin de communiquer de façon fiable quand ils sont sur le terrain », explique Jan Smet, responsable de la connectivité, de l’automatisation sécurisée et des télécommunications industrielles chez BASF. « Cela nécessite un réseau très robuste, avec une large couverture, dont l’infrastructure peut résister à une explosion. » Jusqu’à présent, ce besoin était assuré par le biais d’un système de talkies-walkies reliés à un réseau radio TETRA. « Ce dispositif permet une communication basique, en push-to-talk », souligne Jan Smet. « Dans notre contexte d’industriel, le réseau est une véritable ligne de vie pour nos collaborateurs. »

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Techniciens augmentés et opérations « zéro papier » chez Covestro

De son côté, le fabricant de polymères Covestro a utilisé la 5G pour augmenter les capacités de ses opérateurs sur le terrain. Sur son site d’Anvers, qui s’étale sur près de 3km, faciliter l’accès à l’information permet d’optimiser les procédures de maintenance. Selon l’industriel, grâce à la 5G les employés équipés de tablettes peuvent accéder rapidement et de façon sécurisée à la documentation de l’usine, depuis n’importe où sur le site. En scannant des QR codes installés sur chaque équipement, ils retrouvent instantanément les références et spécifications associées à ceux-ci.

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Suivi visuel et en temps réel des manœuvres d’accostage au port d’Anvers

Le port d’Anvers a également expérimenté un usage de la 5G pour la surveillance opérationnelle de ses activités, notamment le remorquage des très gros bateaux, qui ont besoin d’une assistance pour accoster. Le port dispose de petits remorqueurs à cet effet, qui interviennent par paires. « L’un se place devant, l’autre à l’arrière, et ils ne se voient pas », explique Erwin Verstraelen, directeur Digital & Innovation du port d’Anvers. Le défi était de renforcer la sécurité sur « des objets mouvants, qui doivent opérer par tous les temps ».

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Borealis s’appuie sur la 5G pour renforcer la qualité de sa production

Enfin, chez Borealis, la 5G a été mise au service de l’analyse qualité. Cet industriel produit notamment des polyoléfines, un matériau utilisé pour isoler les câbles électriques. Ce composant doit être très pur, sinon il perd en efficacité. Dans ce but, sept contrôles qualité sont réalisés sur site.

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Aurélie Chandeze
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