Vu ailleurs : la livraison de repas et la co-destruction de valeur en marketing

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Le calcul de la valeur en marketing doit tenir compte de toutes les parties prenantes et non uniquement du consommateur. Amélie Martin, professeure assistante à la PSB Paris business school – Ugei s’appuie sur l’exemple des livreurs en vélo ou en scooter pour expliquer l’importance d’y intégrer la co-destruction de valeur associée. (Photo E.Delsol)

Dans les villes, il est difficile de leur échapper. Assis sur les trottoirs ou sur un seuil de porte aux abords des restaurants, ils attendent à proximité de leur scooter ou de leur vélo. Leur glacière est encore sur leur dos ou posée sur le sol. Ils ont l’œil rivé sur leur smartphone et le doigt qui glisse fébrilement l’écran. Ce sont les livreurs Uber Eats, Deliveroo et autres … Ils sont partout et pourtant invisibles. Dans les calculs de la valeur en marketing, en particulier.

Comme l’analyse Amélie Martin, professeure-assistante de marketing à la PSB Paris School of Business – UGEI, dans The Conversation, lorsque leurs employeurs évaluent la création de valeur en marketing, c’est au client, et à lui seul qu’ils pensent. Un calcul uniquement économique à l’heure où les enjeux du développement durable imposent de prendre aussi en compte les impacts environnementaux et, dans ce cas, sociaux. Pour Amélie Martin, le mot même de valeur et sa connotation positive induisent des biais.

Création et co-destruction

Dans son analyse, elle n’invoque pas pour autant la destruction créatrice schumpéteriene, mais elle insiste sur l’indispensable nécessité de tenir compte, au côté de la création de valeur pour le consommateur, de la co-destruction de valeur pour d’autres parties.

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Emmanuelle Delsol

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Emmanuelle Delsol

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